Enfin moi, j'dis ça, j'dis rien ....
Copie d'un bulletin trouvé sur le salon Beige (parce qu'évidement, c'est pas sur TF1 qu'on trouvera ce genre d'info, tout comme on a pas non plus parlé de la levée de l'excommunication le 12 mars dernier de la mère de la petite fille au Brésil violée et enceinte de jumeaux qui a subi un avortement, et qu'on n'explique pas non plus aux gens que Williamson n'est pas, n'a jamais été, et n'est pas à ce jour évêque Catholique et que sa consécration est, aux yeux de l'Eglise nulle et de nul effet et que la levée de cette excommunication ne change en rien cela ... )
Le Pape a scientifiquement raison
Du directeur du Projet de recherche sur la prévention du sida à l'université de Harvard aux Etats-Unis, Edward C. Green :
"Le Pape a raison. Ou pour répondre plus précisément : les meilleures données dont nous disposons confirment les propos du Pape. Il existe une relation systématique, mise en évidence par nos meilleures enquêtes, y compris celles menées par l’organisme “Demographic Health Surveys” financé par les Etats-Unis, entre l’accès facilité aux préservatifs et leur usage plus fréquent et des taux d’infection par le virus du sida plus élevés, et non plus faibles. Cela pourrait être dû en partie au phénomène connu sous le nom de “compensation du risque”, ce qui veut dire que lorsque l’on a recours à une “technologie” de réduction du risque comme le préservatif, l’on perd souvent le bénéfice lié à la réduction du risque par une “compensation” qui consiste à prendre davantage de risques qu’on ne le ferait en l’absence de technologie de réduction du risque."
Autrement dit, le recours au préservatif encourage à adopter des conduites à risques.
Michel Janva (source : National Review Online, via Présent)
Edit : En France on a exactement ce même phénomène avec les gilets jaunes/triangle rouge qui sont supposés diminuer les risques d'accident. Or étrangement, depuis leur mise en place, on a remarqué que le nombre d'accident avait ... augmenté depuis cet été. Là encore, par leur utilisation, les personnes se sentent protégées, invulnérables, ils adoptent des conduites à risques qu'il n'aurait jamais adopté sans.
Ayant fait en Master de la psychologie sociale et communautaire de la santé, c'est tout à fait le type de phénomène qu'on étudie, et je pense qu'il est nécessaire d'en parler.
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Et puis tant qu'à faire ...
Etape numéro 1 : lisez cette phrase
« (…) on ne peut résoudre ce fléau en distribuant des préservatifs : au contraire, cela
risque d’augmenter le problème. »
Etape numéro 2 : lisez l’ensemble du texte suivant (question et réponse de la conf. de presse de B XVI dans l'avion)
Philippe Visseyrias, France 2 : Saint-Père, parmi les nombreux maux dont souffre l’Afrique, il y a en particulier la propagation du sida. La position de l’Eglise catholique sur les moyens de lutter contre le sida est souvent considérée irréaliste et inefficace. Allez-vous aborder ce thème durant votre voyage ?
Benoît XVI : Je dirais le contraire. Je pense que l’entité la plus efficace, la plus présente sur le front de la lutte contre le sida est justement l’Eglise catholique, avec ses mouvements, avec ses réalités diverses. Je pense à la communauté de Sant’ Egidio qui fait tellement, de manière visible et aussi invisible, pour la lutte contre le sida, je pense aux Camilliens, à toutes les sœurs qui sont au service des malades… Je dirais que l’on ne peut vaincre ce problème du sida uniquement avec des slogans publicitaires. S’il n’y a pas l’âme, si les Africains ne s’aident pas, on ne peut résoudre ce fléau en distribuant des préservatifs : au contraire, cela risque d’augmenter le problème. On ne peut trouver la solution que dans un double engagement : le premier, une humanisation de la sexualité, c’est-à-dire un renouveau spirituel et humain qui implique une nouvelle façon de se comporter l’un envers l’autre, et le second, une amitié vraie, surtout envers ceux qui souffrent, la disponibilité à être avec les malades, au prix aussi de sacrifices et de renoncements personnels. Ce sont ces facteurs qui aident et qui portent des progrès visibles. Autrement dit, notre double effort pour renouveler l’homme intérieurement, donner une force spirituelle et humaine pour un comportement juste à l’égard de son propre corps et de celui de l’autre, et notre capacité à souffrir, à rester présent dans les situations d’épreuve avec les malades. Il me semble que c’est la réponse juste, l’Eglise agit ainsi et offre par là même une contribution très grande et très importante. Remercions tous ceux qui le font.
Verbatim des déclarations de Benoît XVI lors de la conférence de presse dans l’avion vers l’Afrique
Source : salle de presse du Saint-Siège (traduction La Croix)
Etape numéro 3 : répondez aux questions suivantes
1. Recevez-vous les propos du pape exactement de la même manière après l’étape 1 et après l’étape 2 ?
2. Qu’arrive-t-il lorsqu’on isole un morceau de phrase d’un propos global ?
Etape numéro 4
Sachant que :
- L’Eglise catholique est l’une des institutions internationales qui a le plus d’expérience de la réalité du Sida sur le terrain, parce que 26 % des malades du Sida dans le monde sont pris en charge par des institutions catholiques.
- L’homme qui s’exprime ici n’est pas un hurluberlu un peu simplet, mais un homme de très haut niveau intellectuel et spirituel qui connaît très bien à la fois la pâte humaine et la question du Sida.
Répondez à la question suivante :
Les propos du pape ne méritent-ils pas qu’on leur accorde un minimum de considération et de réflexion
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Je suis catholique, je ne m'en cache pas, et j'ai certaines valeurs que j'aime défendre, mais s'il y a bien une chose QUE JE NE SUPPORTE PAS, c'est la désinformation !!!!!